Histoire du Radar
C'est presque au terme de la Première Guerre Mondiale, vers 1917, alors que l'aviation moderne en est à ses premiers balbutiements, que la défense aérienne acquiert ses premières lettres de noblesse ainsi qu'une importance qui s'avèrera grandissante pour les conflits à venir.
Parallèlement déjà, à cette époque, les formations britanniques et allemandes se livrent leurs premiers duels avec le ciel européen pour toile de fond.
Originellement composé de postes d'observation, le rôle du premier réseau de défense aérienne se cantonne alors à prévenir les pilotes lorsqu'il détecte, à vue, la présence d'avions ennemis en approche.
Parallèlement déjà, à cette époque, les formations britanniques et allemandes se livrent leurs premiers duels avec le ciel européen pour toile de fond.
Originellement composé de postes d'observation, le rôle du premier réseau de défense aérienne se cantonne alors à prévenir les pilotes lorsqu'il détecte, à vue, la présence d'avions ennemis en approche.
1937
Près de vingt ans plus tard, l'introduction du « R.A.D.A.R. » en Grande Bretagne au cours de la Seconde Guerre Mondiale induira une véritable révolution en la matière et permettra à la Royal Air Force (avec le concours d'autres facteurs) pourtant en sous effectif de défaire la Luftwaffe lors de la Bataille d'Angleterre.
Ainsi, l'actuel CRC Glons puise ses origines dans le "Group N60 of the United Kingdom" qui regroupe à l'époque l'ensemble des moyens de défense britanniques contre les attaques aériennes nazies.
Ainsi, l'actuel CRC Glons puise ses origines dans le "Group N60 of the United Kingdom" qui regroupe à l'époque l'ensemble des moyens de défense britanniques contre les attaques aériennes nazies.
1948
C'est à Middle Wallop (Angleterre) que, pour la première fois, le cours pour « contrôleur aérien d'interception » est dispensé à trois officiers belges.
Pendant la même période, douze sergents clercs SD (Special Duties) et six soldats suivront de concert le cours pour opérateur radar auprès de l'Ecole Radio de Yatesbury (Angleterre). En avril 1949, les installations de Brustem, première station radar implantée sur le sol belge dès 1948, sont transférées au fort d' Eben-Emael.
C'est dorénavant à l'école C&R (Control and Reporting) d'Eben-Emael, que la formation nécessaire au personnel spécialisé oeuvrant dans la toute jeune station radar opérationnelle belge serait dispensée.
Pendant la même période, douze sergents clercs SD (Special Duties) et six soldats suivront de concert le cours pour opérateur radar auprès de l'Ecole Radio de Yatesbury (Angleterre). En avril 1949, les installations de Brustem, première station radar implantée sur le sol belge dès 1948, sont transférées au fort d' Eben-Emael.
C'est dorénavant à l'école C&R (Control and Reporting) d'Eben-Emael, que la formation nécessaire au personnel spécialisé oeuvrant dans la toute jeune station radar opérationnelle belge serait dispensée.
1950
Plus tard, vers 1950, personnel et matériel seront regroupés et transférés vers de nouveaux emplacements. La station radar de Maldegem baptisée GCI N°1 (Ground Control Interception) est alors rapidement dépêchée au littoral afin d'en assurer la surveillance aérienne.
Quant à la seconde station radar émergeante, implantée cette fois à Beauvechain et logiquement dénommée GCI N° 2, celle-ci reçoit pour mission la surveillance de l'Est du pays ainsi que l'exécution d'interceptions aériennes avec le concours des avions de chasse stationnés à proximité.
Sur le plan administratif, le GCI N°2 dépend déjà partiellement de l'Ecole Technique de Tongres.
Le recoupement de l'information en provenance de ces deux stations radar est quant à lui assuré par le centre de contrôle 'AVIA' d'Evere.
Quant à la seconde station radar émergeante, implantée cette fois à Beauvechain et logiquement dénommée GCI N° 2, celle-ci reçoit pour mission la surveillance de l'Est du pays ainsi que l'exécution d'interceptions aériennes avec le concours des avions de chasse stationnés à proximité.
Sur le plan administratif, le GCI N°2 dépend déjà partiellement de l'Ecole Technique de Tongres.
Le recoupement de l'information en provenance de ces deux stations radar est quant à lui assuré par le centre de contrôle 'AVIA' d'Evere.
1953 - 1954
1953: Cependant, le choix de Beauvechain s'avère à terme peu probant et après quelques vols de reconnaissance, en tenant compte du relief et des limitations du radar, le choix de l'Etat Major se portera finalement sur une petite colline rurale dans de la région liégeoise: Glons.
Malgré la pluie et la boue, le travail s'y accomplit sous tente jusqu'en 1953.
Date clé s'il en est, c'est également au cours de l'année 1953 que les services de "Contrôle du Trafic Aérien" et du centre de contrôle AVIA (par la suite dissous et transférés à Glons et Semmerzake) intègrent pour la première de leur histoire du personnel féminin au sein de leurs équipes.
Ces nouvelles venues seront rapidement formées aux mêmes disciplines que leurs collègues opérateurs masculins.
en 1954 le GCI N°2, rebaptisé CRC N°2 (Control and Reporting Center), accroît sa sphère de compétence et reprend, en plus du contrôle des interceptions, la tâche de surveillance de l'espace aérien belge. Entre-temps, l'unité a gagné en importance... Reclus au plus profond d'une gigantesque taupinière profonde de 3 étages et percée de couloirs sans fin, évoluent à présent à trente mètres sous terre près de 200 hommes et 40 femmes (civiles).
Malgré la pluie et la boue, le travail s'y accomplit sous tente jusqu'en 1953.
Date clé s'il en est, c'est également au cours de l'année 1953 que les services de "Contrôle du Trafic Aérien" et du centre de contrôle AVIA (par la suite dissous et transférés à Glons et Semmerzake) intègrent pour la première de leur histoire du personnel féminin au sein de leurs équipes.
Ces nouvelles venues seront rapidement formées aux mêmes disciplines que leurs collègues opérateurs masculins.
en 1954 le GCI N°2, rebaptisé CRC N°2 (Control and Reporting Center), accroît sa sphère de compétence et reprend, en plus du contrôle des interceptions, la tâche de surveillance de l'espace aérien belge. Entre-temps, l'unité a gagné en importance... Reclus au plus profond d'une gigantesque taupinière profonde de 3 étages et percée de couloirs sans fin, évoluent à présent à trente mètres sous terre près de 200 hommes et 40 femmes (civiles).
1961 - 1964
Ce n'est qu'en 1961 que le CRC N°2 abandonnera finalement son nom au profit de l'appellation "CRC Glons". L'indicatif (callsign) "Racket" employé jusqu' alors devient "Efflux", indicatif qu'on lui connaît toujours aujourd'hui.
Deux ans plus tard, en 1963, une première cellule de coordination du trafic aérien (TCC) voit le jour à Glons et est désormais responsable de la séparation entre le trafic aérien militaire et civil, toujours plus dense. Après une courte période d'essai de quelques mois, le TCC est finalement transféré à Semmerzake et le CRC Glons devient l'hôte d'une unité OTAN composée de civils et de militaires belges, hollandais et allemands. Cette unité assurera dès sa création, le 1er juillet 1963, le développement et l'analyse de programmes informatiques, ainsi la formation d'opérateurs au profit de différentes nations.
1964 Avec l'achat du mythique F-104G « Starfighter » par la Force Aérienne Belge, le CRC Glons s'inscrit dans une période de modernisation. La formation des contrôleurs et le matériel radar seront revus et adaptés aux nouvelles possibilités offertes par cette acquisition.
Entraîné dans le monde fascinant de l'automatisation, le l'unité s'équipe du système MINIFAC.
A cet effet, la salle de la "plotting table", appelée "Floor", ainsi que plusieurs cabines d'interceptions sont libérées et remplacées pour la durée des travaux par un système parallèle de surface assurant la continuité des opérations.
Plus tard, et après réaffectation, ces locaux seront rebaptisée avec l'ancienne salle d'opérations "Surveillance and identification rooms".
Entre-temps, l'idée d'un échange automatique de données entre les différents sites radar fait son chemin au sein de l'OTAN.
Deux ans plus tard, en 1963, une première cellule de coordination du trafic aérien (TCC) voit le jour à Glons et est désormais responsable de la séparation entre le trafic aérien militaire et civil, toujours plus dense. Après une courte période d'essai de quelques mois, le TCC est finalement transféré à Semmerzake et le CRC Glons devient l'hôte d'une unité OTAN composée de civils et de militaires belges, hollandais et allemands. Cette unité assurera dès sa création, le 1er juillet 1963, le développement et l'analyse de programmes informatiques, ainsi la formation d'opérateurs au profit de différentes nations.
1964 Avec l'achat du mythique F-104G « Starfighter » par la Force Aérienne Belge, le CRC Glons s'inscrit dans une période de modernisation. La formation des contrôleurs et le matériel radar seront revus et adaptés aux nouvelles possibilités offertes par cette acquisition.
Entraîné dans le monde fascinant de l'automatisation, le l'unité s'équipe du système MINIFAC.
A cet effet, la salle de la "plotting table", appelée "Floor", ainsi que plusieurs cabines d'interceptions sont libérées et remplacées pour la durée des travaux par un système parallèle de surface assurant la continuité des opérations.
Plus tard, et après réaffectation, ces locaux seront rebaptisée avec l'ancienne salle d'opérations "Surveillance and identification rooms".
Entre-temps, l'idée d'un échange automatique de données entre les différents sites radar fait son chemin au sein de l'OTAN.
1970 - 1977
En 1970, durant l'installation du système GFN, on déménagera l'entièreté du vieil équipement de contrôle Marconi, donnant ainsi naissance à un "Mini-CRC".
Le bruit régnant dans la minuscule salle d'opération restante est absolument ahurissant. Cependant, c'est à cette période, et malgré un manque de moyens flagrant, que le CRC Glons obtient sa première mention "excellent" à l'occasion du TACEVAL (Evaluation Tactique).
Malheureusement, ce résultat ne sera jamais officialisé étant donné que le Mini-CRC n'était alors pas automatisé.
La date du 15 février 1971 marque la fin de la seconde phase d'automatisation et le CRC Glons, un maillon à part entière du nouveau système de défense de l'Europe Occidentale qui s'étend du Nord de la Norvège au Sud de la Turquie.
En avril 1972, sur le site dans Glons, le MPR est inauguré. C'est le radar qui est jusqu'aujourd'hui en utilisation. Il est un radar du type tridimensionnel avec douze lobes radar superposé.
Grâce à cela le radar peut aussi estimer l'altitude des appareils (avions) détectés.
Le 7 juin 1977, le contrat du siècle, comme il fut baptisé, officialise l'achat des cent soixante F-16 "Fighting Falcon" actuellement en service, véritable fer de lance de l'actuelle Composante Air Belge.
1978 - 1985
Le 05 décembre 1978, un F-16A belge se profile pour la première fois au dessus du royaume pour un vol d'essai depuis Gosselies.
Dans la même année, au sein de l'OTAN, l'achat de -l'AWACS E-3A, radar volant, s'impose.
En 1982 ces appareils sont fournis et démarrent leurs phases de test.
À partir de 1988 la partie est entièrement opérationnelle et une partie des E-3A se trouve à Geilenkirchen, juste au delà de la frontière allemande.
Des officiers et des sous-officiers de Glons sont envoyés pour travailler à bord de ces avions. L'autre partie des E-3A est opérationnelle en mars 1991 à Waddington (Angleterre).
En 1985, le CRC Glons peut recevoir l'information de huit radars, mais seulement quatre sont raccordés sur le réseau : deux tridimensionnels, les radars militaires de Glons et Semmerzake, et deux radars civils, un à Bertem et l'autre à St - Hubert sans l'indication d'altitude.
Dans la même année, au sein de l'OTAN, l'achat de -l'AWACS E-3A, radar volant, s'impose.
En 1982 ces appareils sont fournis et démarrent leurs phases de test.
À partir de 1988 la partie est entièrement opérationnelle et une partie des E-3A se trouve à Geilenkirchen, juste au delà de la frontière allemande.
Des officiers et des sous-officiers de Glons sont envoyés pour travailler à bord de ces avions. L'autre partie des E-3A est opérationnelle en mars 1991 à Waddington (Angleterre).
En 1985, le CRC Glons peut recevoir l'information de huit radars, mais seulement quatre sont raccordés sur le réseau : deux tridimensionnels, les radars militaires de Glons et Semmerzake, et deux radars civils, un à Bertem et l'autre à St - Hubert sans l'indication d'altitude.
1993 - 2010
Le 1er août 1993, le bunker de Glons ferme ses portes pour un certain temps. De grands travaux d'infrastructure s'imposent. Ainsi l'ancien espace élevé ou le contrôle d'espace aérien avait lieu est partagé en deux parties verticales par une dalle de béton.
Au cours des travaux, le contrôle de l'espace aérienne est repris par le CRC néerlandais à Nieuw-Milligen et par le contrôle de Semmerzake.
À partir de septembre 1994 commence le déménagement vers le bunker rénové du matériel qui se trouvait stocké à Tongres, pendant la durée des travaux.
Depuis 1995: Pendant les années qui suivent, le bunker subira encore plusieurs changements. Ainsi un nouveau système ASE est mis en service.
Le GFN II-consoles disparaît du podium.
On passe sur l'hardware qui ressemble fort à un des micro-ordinateurs que l'on trouve chez soi. Que l'évolution ne s'arrête pas nous le remarquons au fait que deux ans plus tard nous commençons à installer une nouvelle salle d'opération, qui doit offrir d'ici l'an 2010 l'hébergement d'un nouveau système, l' ACCS, qui sera inauguré à terme partout dans l'OTAN.
Le CRC belge aura le privilège de pouvoir profiter en premier des avantages offert par ce nouveau système de contrôle.
Au cours des travaux, le contrôle de l'espace aérienne est repris par le CRC néerlandais à Nieuw-Milligen et par le contrôle de Semmerzake.
À partir de septembre 1994 commence le déménagement vers le bunker rénové du matériel qui se trouvait stocké à Tongres, pendant la durée des travaux.
Depuis 1995: Pendant les années qui suivent, le bunker subira encore plusieurs changements. Ainsi un nouveau système ASE est mis en service.
Le GFN II-consoles disparaît du podium.
On passe sur l'hardware qui ressemble fort à un des micro-ordinateurs que l'on trouve chez soi. Que l'évolution ne s'arrête pas nous le remarquons au fait que deux ans plus tard nous commençons à installer une nouvelle salle d'opération, qui doit offrir d'ici l'an 2010 l'hébergement d'un nouveau système, l' ACCS, qui sera inauguré à terme partout dans l'OTAN.
Le CRC belge aura le privilège de pouvoir profiter en premier des avantages offert par ce nouveau système de contrôle.
Suite ...
Les informations contenues dans cet article proviennent du site ci-après :
http://www.mil.be/aircomp/units/index.asp?LAN=fr&FILE=&ID=191&PAGE=1&MENU=318
Dans quelques temps nous complèterons cet article avec les souvenirs des habitants de nos villages (bâtiment de la Gym, "cité militaire"...) Contactez nous si vous possédez des photos ou souvenirs s'y rapportant !
D'autre part, nous informons sur le futur réservé au radar dans les prochaines années...
http://www.mil.be/aircomp/units/index.asp?LAN=fr&FILE=&ID=191&PAGE=1&MENU=318
Dans quelques temps nous complèterons cet article avec les souvenirs des habitants de nos villages (bâtiment de la Gym, "cité militaire"...) Contactez nous si vous possédez des photos ou souvenirs s'y rapportant !
D'autre part, nous informons sur le futur réservé au radar dans les prochaines années...